Lancé en janvier dernier lors de Maison & Objet, Seyvaa est un nouvel éditeur de luminaires aussi techniques que dessinés.
A sa tête, Christophe Le Levreur, fondateur de Market Set et de Good Light, passionné par les luminaires depuis plus de vingt ans, qui collabore avec le designer Olivier Desbordes. Un duo bien rodé qui va en surprendre plus d’un avec ses créations haut de gamme. Rencontre.
Pourquoi fonctionnez-vous en duo avec Olivier Desbordes, designer ?
On a toujours travaillé ensemble et, pour ce projet, il me semblait naturel de collaborer avec Olivier pour intégrer la technologie actuelle (la disparition des ampoules au profit de modules led, la connectique qui permet de piloter son éclairage à distance…) dans le produit design. Une posture que l’on trouvait déjà dans les projets de design industriel et qui convient parfaitement à Seyvaa. Nous travaillons d’ailleurs également avec un ingénieur électronicien.
Quelle est la marque de fabrique de Seyvaa ?
Olivier a imaginé la première gamme dans un souci d’unité et de cohérence. C’est cette unité de forme qui fait l’esprit de la marque selon moi. L’ambition de Seyvaa est de devenir une marque internationale, caractérisée par le souci de la simplicité du dessin, de la qualité de fabrication et des matériaux nobles comme le marbre, le carbone ou l’aluminium. Nous nous adressons aussi bien aux particuliers qu’aux professionnels puisque nous fabriquons des luminaires décoratifs mais qui tiennent la route en usage intensif ! Nous développons également les projets sur-mesure, notamment avec des grands groupes hôteliers.
Seyvaa, c’est du 100% fait maison ?
Oui, 100% des produits sont dessinés par et pour Seyvaa, nous ne sommes pas un distributeur mais bien un éditeur. Aujourd’hui, nous avons commencé avec 35 références mais, à terme, ce sont environ 70 luminaires que nous proposerons.
Et le design dans tout ça ?
Ce qui m’intéresse, c’est de proposer des formes simples qui ne soient pas tape-à-l’œil. Il ne s’agit pas de créer des luminaires accessoires, ornementaux et remplis de fioritures mais au contraire des objets épurés, pourvus d’une réelle élégance.
Nous souhaitons que les composants de la lampe aient une fonction. Ainsi on utilisera des aimants plutôt qu’une rotule, afin de conserver la rotation du luminaire sans que la pièce soit visible. Les formes discrètes, à la fois simples et rassurantes, deviennent alors fonction.
Mais c’est encore une fois la technologie qui nous permet de développer des luminaires de ce type, très dessinés, car c’est bien la technique qui libère les formes, notamment les led. Nous n’aurions pas pu proposer ces objets il y a dix ans. C’est fascinant de se dire qu’aujourd’hui tout est possible avec des produits aussi esthétiques !
Finalement, ce nouvel éditeur nous amène à penser qu’il va rafraîchir le secteur du luminaire en cette année 2018, avec ses collections racées.
Mais rien d’étonnant à cela quand on comprend que la passion qui anime son fondateur n’est pas près de s’éteindre car, comme il nous le confiera au cours de nos échanges, « l’éclairage, on ne sait pas comment on y rentre, mais c’est ensuite impossible d’en sortir ! »
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